Le Tesla Roadster 2.0 continue de susciter l’attention et l’impatience, près de huit ans après son annonce initiale.
Entre promesses technologiques spectaculaires, attentes interminables et réservations à prix d’or, le projet s’est transformé en véritable feuilleton pour les passionnés d’automobile et les investisseurs.
Alors que la frustration grandit parmi les clients ayant versé des acomptes conséquents, les difficultés de communication avec Tesla et l’incertitude autour de la production alimentent les débats.
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L’histoire du Roadster 2.0 illustre les défis d’un constructeur face à l’innovation, à la gestion des attentes et à la fidélité de sa communauté.
L’annonce du Tesla Roadster 2.0 et la collecte des acomptes
En 2017, Tesla créait l’événement en dévoilant la seconde génération du Roadster, promettant des performances révolutionnaires : accélération fulgurante, autonomie de 1 000 km et technologies inspirées de l’aérospatiale.
Pour réserver ce modèle, les clients devaient verser un acompte conséquent, allant de 50 000 à 250 000 dollars selon la version choisie.
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Des personnalités comme Sam Altman, PDG d’OpenAI, ou le youtubeur Marques Brownlee, ont ainsi investi des sommes importantes dans l’espoir d’acquérir ce véhicule d’exception.
Cependant, près de sept ans plus tard, la production n’a toujours pas débuté, poussant de nombreux clients à réclamer le remboursement de leur dépôt, souvent au terme d’un parcours semé d’embûches.
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Huit ans d’attente : retards, frustrations et absence de livraison
Depuis son annonce, le projet Roadster 2.0 s’est enlisé dans une succession de reports, chaque année repoussant la promesse d’une production imminente.
Face à ces délais interminables, la patience des clients s’est érodée, certains, comme Sam Altman ou Marques Brownlee, partageant publiquement leur frustration et les difficultés rencontrées pour obtenir un remboursement.
A tale in three acts: pic.twitter.com/ClRZBgT24g
— Sam Altman (@sama) October 30, 2025
Pendant ce temps, la concurrence n’a pas attendu : Rimac, Lotus ou encore Pininfarina ont lancé leurs propres hypercars électriques, reléguant le Roadster au rang de mirage industriel.
L’absence de communication claire de Tesla alimente le scepticisme, et l’attente prolongée ternit l’image d’innovation qui faisait la force du constructeur californien.
Les difficultés rencontrées par les clients pour obtenir un remboursement
Annuler une réservation et récupérer son acompte auprès de Tesla s’avère être un véritable parcours du combattant.
Sam Altman, après avoir tenté de contacter le service dédié, a découvert que l’adresse e-mail de réservation était désactivée, rendant toute démarche impossible par voie classique.
Marques Brownlee, de son côté, a dû multiplier les appels pour obtenir gain de cause, illustrant la complexité du processus.
Aged like milk https://t.co/3WJD2tyZhs
— Marques Brownlee (@MKBHD) March 19, 2025
Sur les forums spécialisés et Reddit, de nombreux clients partagent leurs mésaventures et échangent des conseils pour contourner les obstacles administratifs.
Ce manque de transparence et de réactivité de la part de Tesla alimente la frustration, poussant certains à envisager des recours juridiques pour récupérer leur argent.
Une démonstration annoncée, mais un scepticisme persistant
Face à la grogne croissante, Elon Musk a récemment promis une démonstration du Roadster 2.0 avant la fin de l’année, une annonce qui peine à convaincre tant elle rappelle les multiples engagements non tenus du passé.
Les observateurs et clients, échaudés par huit ans d’attente, adoptent désormais une posture de doute : « on ne croira à la Roadster que lorsqu’on la verra ».
🚨NEW: Elon Musk says the upcoming Tesla Roadster will be among the most “unforgettable” experiences ever — even hinting it might be capable of flight.
“This will be one thing I can guarantee is that this product demo will be unforgettable.”
👀 🚘 pic.twitter.com/Ui1vKuZy0C
— Digital Gal 🌸 (@DigitalGal_X) October 31, 2025
Cette défiance grandissante menace la crédibilité de Tesla, d’autant que la concurrence a su concrétiser ses propres projets d’hypercars électriques.
Pour le constructeur, l’enjeu dépasse la simple livraison d’un modèle : il s’agit de restaurer la confiance et de préserver une réputation d’innovateur, aujourd’hui sérieusement écornée.
